Le Revenu de Solidarité Active (RSA), mis en place depuis le 1er janvier 2009 sur l’ensemble du territoire français en remplacement du Revenu Minimum d’Insertion (RMI) créé en 1989, financé à hauteur de 85 millions d’euros par le Conseil Général des Pyrénées-Orientales, révèle une situation de pauvreté très alarmante sur le territoire. En effet, les services administratifs du Département estiment à 120.000 le nombre de demandes de dossiers reçus dans l’année, sur une population de 440.000 habitants, soit une proportion hallucinante de 27% qui n’est pas sans rappeler les données constantes propres aux Départements et Territoires français d’Outremer. Dans la réalité, les finances de l’Institution ne devraient pouvoir satisfaire que 50.000 solliciteurs, à compter de juillet 2009. Le RSA, qui remplace les minima sociaux comme le RMI et l’Allocation de Parent Isolé, est voué à encourager le travail et faciliter le retour à l’emploi en réduisant le nombre de travailleurs pauvres, évalué à 25.000 en Pays Catalan. A Perpignan, le dispositif du RSA dispose du soutien de Christian Bourquin, président socialiste du Conseil Général, qui défendait dès 1998, en surprenant la galerie, une mesure de ce type, désormais associée à l’UMP.