La Clau
L’Etat se limite au TGV Béziers-Montpellier et Perpignan reste en marge

La réalisation de la ligne à grande vitesse Perpignan-Montpellier se déroulera en deux étapes, selon un courrier transmis à la préfecture de la région « Occitanie », autour du 20 avril, par le secrétaire d’État aux Transports, Alain Vidalies. L’unique chaînon manquant de la grande vitesse le Nord de l’Europe et le Sud de l’Espagne sera d’abord construit entre Montpellier et Béziers, à l’issue d’une enquête publique attendue pour le premier semestre 2018. Cette portion de ligne sera mixte, c’est-à-dire prévue pour le transport de voyageurs et de marchandises. Aucune date n’est encore communiquée en matière d’ouverture des chantiers, mais l’Etat signale par là son engagement, en confirmant le classement en Projet d’Intérêt Général du tracé Perpignan-Montpellier. Le principe de la ligne semble devoir être réel, mais les délais constituent une inconnue.

Un projet sans aucun budget

Le financement ce bout de ligne Montpellier-Béziers n’est pas encore acquis, à telle enseigne que le gouvernement a chargé l’Inspection Générale des Finances et le Conseil Général de l’environnement et du développement durable de trouver de l’argent. Cette initiative administrative est vouée à déterminer, dans le courant de cet été, les modalités de financements de cette étape et les parts assumées par chacun des partenaires.

Au delà, la réalisation de la portion Perpignan-Béziers, soit une centaine de kilomètres, reste sans calendrier. La présidente de la région « Occitanie », Carole Delga, estime que le fait de « phaser » les travaux doit « accélérer la réalisation de la ligne, d’abord jusqu’à Béziers, puis à Perpignan ».

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