Selon une étude publiée ce mois-ci par la société pharmaceutique Gilead Sciences, 75% des latino-américains établis à Barcelone n’utilisent pas de préservatifs et ont une « faible perception » du risque de contamination du VIH. Cette conclusion fait partie d’un vaste travail de terrain mené sur le thème de la perception sociale du VIH parmi les migrants «latinos», dont l’augmentation est notable depuis une dizaines d’années en Catalogne Sud. En revanche, parmi les utilisateurs de préservatifs, seulement 10% affirment pratiquer cette démarche dans le but d’éviter de contracter le virus et 60% pour se prémunir de grossesses non-désirées. Au delà d’être auteurs de rapports sexuels à risques, seulement 3 « latinos » sur 10 résidant à Barcelone se sont déjà prêtés à un test de VIH, tandis que 20% des personnes interrogées dans cette communauté n’en ont pas l’idée, bien que 8 personnes sur 10 aient conscience qu’un test est nécessaire, pour limiter la transmission du virus. Muni de ces données, Gilead Sciences affirme avoir pour but de renforcer les connaissances sur le VIH et sur les formes de contagion. Les personnes interrogées, 400 en tout, avouent d’ailleurs disposer de davantage d’informations à Barcelone que dans leur pays d’origine.
