La Clau
Le PS catalan, isolé face au PS français et languedocien

La fédération catalane du Parti Socialiste s’est distinguée jeudi soir en plaçant en tête la motion de Martine Aubry, préalable au congrès de refondation du parti, le week-end prochain à Reims. Les 1540 militants catalans qui se sont exprimés ont offert 61% à la conceptrice des 35 heures, reléguant Ségolène Royal à 20,4% et Benoît Hamon à 11,7%, à contre courant du vote général, en France comme dans la région Languedoc-Roussillon, où Mme Royal est en tête dans les départements de l’Hérault, de l’Aude et de la Lozère, le Gard choisissant Bertrand Delanoë et l’Aveyron M. Hamon. Avec leurs 54 sections, les Pyrénées-Orientales confirment ainsi leur socialisme à part, Mme Royal, encore présente mardi 4 novembre dans l’Aude, ne se risquant jamais en pays catalan et le député européen B. Hamon restant la seule pointure du parti a avoir manifesté récemment un intérêt pour le territoire, à Perpignan, le 4 mars 2008, lors d’un soutien à la candidate aux municipales Jacqueline Amiel-Donat. Au niveau des équilibres internes, Olivier Ferrand, figure montante en embuscade au sein de la fédération, a reçu un mauvais point en voyant son favori Bertrand Delanoë recueillir à peine 84 voix catalanes, soit 5,5%, tandis que Christian Bourquin, le véritable homme fort du parti en Pays Catalan, pro-Aubry, confirme un clivage avec son ex-mentor Georges Frêche, président régional pro-Royal.

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