Après plusieurs jours de doute, Jean-Paul Alduy, maire de Perpignan de 1993 à 2009, a reçu ce matin l’investiture officielle de l’UMP de la part de la Commission Nationale d’Investitures du parti présidentiel. M. Alduy, vice-président du Parti Radical, associé à l’UMP et présidé par le ministre de l’Environnement Jean-Louis Borloo, avait préalablement trouvé un appui essentiel, mardi soir, à Nîmes, lors d’un meeting de lancement de la campagne de l’UMP pour les élections européennes. Le président de la République, Nicolas Sarkozy, a, en effet, rejoint brièvement l’ex-maire pour lui assurer son soutien, après avoir considérée positive sa nouvelle candidature. L’étiquette officielle de l’UMP n’est pas pour autant une garantie dans le contexte électoral perpignanais, où quatre candidats de centre-droit et de droite sont en lice, bien que deux, Henri Carbonell, ancien adjoint aux quartiers de M. Alduy, et Dominique Schemla, ancien adjoint au protocole de M. Alduy également, semblent enclins aux coups médiatiques pour être acceptés dans une liste officielle, tandis que le divers droite François Rivière, en grave déficit de notoriété, persiste dans le rôle d’OVNI de la campagne. Dans cet esprit, l’UMP catalane annonce cet après-midi une prochaine réunion « avec les candidats proches de notre mouvement, afin de leur proposer la constitution d’une liste unique ».
