La Clau
Craintes de « tourisme de l’avortement » suite à la loi espagnole

La perspective d’un retour aux lois les plus dures du XXe siècle concernant les possibilités d’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) en Espagne inquiète plusieurs pays nordiques, selon une série de réactions publiées par plusieurs journaux prestigieux. Parmi eux, fin décembre 2013, la controverse née de l’annonce du nouveau dispositif légal voulu par l’Etat espagnol, dirigé par le Partido Popular, faisait dire au quotidien norvégien Aftenposten, pourtant conservateur : « L’Espagne interdit de nouveau l’avortement ». En Norvège et au Danemark, où l’IVG est autorisé jusqu’à 12 semaines de grossesse, pour 18 semaines en Suède, une crainte certaine se manifeste actuellement face à la possibilité de séjours de femmes enceintes, de nationalité espagnole, souhaitant échapper à la loi de leur pays. Ce « tourisme de l’avortement' » est également redouté en Finlande et en Islande, où l’autorisation d’un médecin est cependant nécessaire avant 12 semaines. Ces cas figures nationaux pourraient attirer des femmes espagnoles souhaitant avorter, mais empêchées par le rigorisme prochainement instauré en Espagne.

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