La Clau
Perpignan 2020 veut reconquérir les berges de la Têt

Le cercle politique Perpignan 2020,partie prenante de la candidature du maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol, aux élections municipales de 2014, enchaîne les réunions publiques depuis fin 2012 en tentant de balayer l’ensemble du spectre des enjeux urbains. Lors de son 8e forum, organisé le 15 mai sur le thème « Habitat et urbanisme, se loger et vivre à Perpignan », ce club dirigé par l’avocat Romain Grau a pris position sur un aménagement des berges de la Têt, le fleuve de Perpignan, en prenant appui sur la transformation des rives de la Saône opérée sur 15 km par la Communauté urbaine du Grand Lyon. Romain Grau envisageait à cette occasion, dans une vision incluant la ville tout en la dépassant, une « réappropriation » du cours d’eau « sur l’axe Le Soler – Perpignan – Canet (…) avec l’appui de l’Agglomération Perpignan Méditerranée ».

Perpignan 2050, pour « préserver les générations futures »

Cette rencontre, à laquelle participaient les adjoints Jean-Paul Alduy, Jean-Claude Kaiser et Marcel Zidani, a réuni de jeunes trentenaires inconnus du landerneau politique du Roussillon. L’architecte Adrienne Costa, la sociologue Elodie Vermast, l’informaticien Matthew Leigh et l’aménageur foncier Julien Carbonnell, tous nés dans les années 1980, ont osé une projection vers un Perpignan 2050. Le dernier indiquait tout de go « Perpignan mérite d’être renversée vers son centre, elle doit redevenir désirable », tandis que Romain Grau, s’avouait séduit par les politiques de l’ancien maire, Jean-Paul Alduy, tout en revendiquant un besoin de « requalifier certains quartiers », notamment dans le triangle situé entre le Palais des Rois de Majorque, le Conservatoire et la Place Arago. Jeune et entreprenante, cette assemblée a fait fuser les noms de « Glasgow », « Londres » ou encore « Bilbao », citées pour leur exemplarité de grandes villes remodelées, avant une pondération du président du cercle, qui ramenait l’échelle de comparaison à Orléans. Pour Perpignan 2020, cette ville de 114.000 habitants, soit 5000 de moins que Perpignan, constituerait un mètre-étalon réaliste, au regard du coût d’une politique de reclassement de Perpignan vouée à « préserver les générations futures », comme le précise le club dans un communiqué.

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