La Clau
Il y a 100 ans, crise de croissance de l’USAP

Alors que l’USAP cherche le renouveau au travers de la saison 2012-2013 du Top 14 et de la H Cup européenne, l’histoire rappelle un cycle significatif. En septembre 1912, l’entrée en scène au sein du club, alors dénommé Association Sportive Perpignanaise (ASP), de l’entraîneur et joueur gallois Rowland Griffiths, fraîchement finaliste du Championnat de France en compagnie du Racing club de France, faisait monter la qualité de jeu. Après une demi-finale en 1913, l’ASP s’offrait le titre de champion de France en 1914 contre Tarbes, grâce à une transformation opérée par Aimé Giral, âgé de 18 ans. L’année 1912 fût celle de turbulences pour l’ancêtre de l’USAP, comportant le départ et l’exclusion d’encadrants et de joueurs, dont le capitaine Gilbert Brutus.

100 ans plus tard, certaines ressemblances se présentent, car l’USAP a fortement remanié son staff et son effectif, dans un objectif avoué de « régénération », selon son directeur général, Sylvain Deroeux, qui affirme ne pas « tirer un trait sur ce qui avait été fait avant ». Le pilier sang et or Nicolas Mas s’exprime sur cette rationalisation des forces usapistes : « C’était le moment pour le faire », d’autant que l’ensemble des nouveaux joueurs « sont des internationaux qui vont beaucoup nous apporter ». La remise en ordre des affaires internes de l’USAP, amorcée en 2011, a même suscité une exagération, le 15 août. La suppression des indemnités du Président Paul Goze, soit 4000 euros mensuels, a fait supposer la marginalisation de ce dernier. Dans une rectification, le 17 août dans les Journaux du Midi, M. Goze précisait qu’il s’agit d’un geste d’économie exemplaire, tout en se réclamant du soutien absolu des 20 actionnaires majoritaires du club.

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