La multiplication du nombre de prostituées, déjà surprenante les derniers mois, devient exponentielle en cette période estivale au bord des routes de la région de Figueres. A toute heure du jour et de la nuit, le phénomène est très important sur la nationale 2 entre Figueres et Girona ainsi que sur les axes qui mènent aux stations balnéaires de la côte. Déjà dénoncée au Parlement catalan par la coalition politique de centre-droit Convergència i Unió, cette présence gênante est toutefois légale, en l’absence de toute législation condamnant la prostitution, comme dans la plupart des pays d’Europe, mais surtout interdisant le racolage passif ou actif sur la voie publique. Cette situation est dénoncée aujourd’hui par la police catalane, les Mossos d’Esquadra, par la voix du chef du commissariat de Figueres, Ferran Gómez, condamné à l’inaction et au simple accompagnement du phénomène. Toute la société civile et officielle de la région de l’Alt Empordà est unanime dans la volonté de régler ce problème inédit en Europe, en demandant une adaptation rapide de la loi, la législation espagnole en matière de prostitution figurant parmi les plus souples d’Europe.
