L’Université de Girona (UdG) souhaite franchir un nouveau cap dès 2015 en obtenant le label Campus d’Excellence Universitaire (CEI), décerné par l’État espagnol, afin d’intégrer la première division des campus espagnols. La France prévoit de mettre en place un système similaire, par l’instauration des Pôles d’Excellence Universitaire. Les campus candidats doivent se plier à un cahier des charges précis, et reçoivent en contrepartie d’importantes dotations. Pour atteindre cet objectif, de nombreuses universités françaises deviennent des Pôles de Recherche et d’Enseignement Supérieur (PRES), à l’image de l’Université Montpellier Sud de France. Une stratégie qui donne davantage de lisibilité dans les classements internationaux, mais qui comporte généralement un impact sur les tarifs d’inscriptions. L’intérêt est d’autant plus grand que l’avenir des universités exclues de l’élite semble sérieusement compromis, car de facto, la valeur du diplôme sera plus que jamais associée au nom de l’établissement.
Pour l’instant, l’Université de Girona n’est jamais parvenue à obtenir le label convoité, alors que, régulièrement, les universités barcelonaises font partie des meilleures européennes dans les classements internationaux. La Rectrice de l’UdG, Anna M. Geli, qui met tout en œuvre pour que son campus franchisse ce cap, lors de la prochaine attribution du label en 2015, peut se réjouir des propos de Màrius Rubiralta, secrétaire d’État espagnol en charge des Universités, tenus la semaine dernière. Selon lui, l’UdG peut « se sentir satisfaite du travail accompli« . En effet, les erreurs passées semblent avoir disparu. Ainsi, la dynamisation du site Internet, le regroupement avec l’Université des Îles Baléares, la volonté de créer un projet transfrontalier, les innovations développées au sein du très imposant Parc Scientifique et Technologique de Girona et le taux d’embauche de jeunes diplômés sont autant d’atouts pour une future labellisation.
