La Clau
Bourquin, au sujet de l’affaire Synthèse: « C’est un procès politique »

La révélation, mardi soir, d’un prochain jugement de Christian Bourquin, numéro 4 du Conseil Général des Pyrénées-Orientales et président de la Région Languedoc-Roussillon, a fait longuement réagir l’intéressé ce jeudi soir. Celui-ci sera prochainement convoqué à Perpignan pour « complicité de favoritisme » dans le cadre de l’affaire dite « Synthèse », du nom d’une agence de communication languedocienne qui a bénéficié de 107.000 euros en 1999, attribués dans le cadre d’un appel d’offres dont le déroulé intrigue les autorités judiciaires. « On me traîne à nouveau dans la boue », assène M. Bourquin sur son blog au sujet de ce renvoi au tribunal correctionnel, avant de se déclarer lassé de « ces attaques perfides ». Le numéro 1 régional revient sur les faits, qui remontent à 1999, et défend l’entreprise de communication tout comme sa propre personne, en s’estimant victime d’un long acharnement judiciaire « pour établir ou rechercher une quelconque faute pénale de ma part ». Fermement décidé à défendre sa probité, face au tribunal, lors d’un procès où il prévoit de « démontrer le ridicule de cette affaire », Christian Bourquin déploie le grand sentiment de la « droiture » et de « l’honnête comportement de toute (sa) vie ». Sn argumentaire, énergique et garni d’expressions familières, à l’empathie maximale, cite encore un « juste prix » proposé par l’agence, amie des sphères socialistes régionales, « pour un travail qui a bien été fait ». L’auteur s’interroge aussi sur la poursuite de sa propre personne, alors que le sujet concerne « l’administration territoriale », qui « a fait normalement son boulot (…) contrôlé par les services de l’Etat ». Enfin survient l’idée d’un « procès politique (…) qui n’a d’autres fins que de tenter de déstabiliser l’élu que je suis ».

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