La Clau
La centrale solaire Thémis devra affronter la concurrence espagnole

Malmenée par l’histoire, la centrale solaire Thémis, ouverte par l’Etat en 1983 mais abandonnée en 1986 faute de convictions, connaît une troisième vie. Reprise en main par le Conseil Général des Pyrénées-Orientales en 2004, fonctionnelle depuis octobre 2007, Thémis voit son statut évoluer : le site sera désormais géré par la Région Languedoc-Roussillon et du Conseil Général des Pyrénées-Orientales, dont les présidents, Georges Frêche et Christian Bourquin, présents ce lundi sur place, à Targasone, dans la région de la Cerdagne, s’adjoignent l’expertise du pôle de compétitivité Derbi, voué à dynamiser le potentiel nord-catalan en matière d’énergies renouvelables. Thémis peut ainsi offrir, selon la région Languedoc-Roussillon, une « valorisation solaire de dimension européenne », sur le projet « Pégase », finalisé en 2013. Le CNRS prévoit ainsi de créer un prototype de centrale solaire, facilement commercialisable, produisant jusqu’à 2 MW d’électricité. Le seul handicap réside dans le temps, car, depuis 1983, la science a avancé ailleurs, notamment en Espagne, où la commune de Sanlúcar la Mayor, dans la région de Séville, accueille une centrale commerciale, à énergie thermoélectrique, d’une puissance de 11 MW.

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