La Clau
Le socialiste Michel Moly appelle à la « révolte » contre la carte scolaire

La carte scolaire valable dès la rentrée 2009 en Pays Catalan, révélée tardivement, vendredi, fait état de 16 ouvertures de classes, maternelles et primaire, et 15 fermetures, dans une volonté ministérielle de rationalisation des moyens en accord avec la démographie. Le seul poste créé sera ainsi affecté à la population gitane du centre-ville de Perpignan, tandis que des classes de primaires sont supprimées, notamment à Collioure et Porté-Puymorens, pour des ouvertures à Perpignan, Palau del vidre et Ponteilla. En matière d’écoles maternelles, Elne, Perpignan et Pollestres récupèrent une classe tandis que Banyuls, Rivesaltes et Thuir en perdent une. Cette redistribution, ajoutée à la récente annonce de la réduction de postes dans les autres degrés de l’enseignement public, révolte le président de la Commission Enseignement du Conseil Général des Pyrénées-Orientales, Michel Moly (PS). Dans un communiqué de vendredi, celui-ci considère « l’éducation de nos enfants sacrifiée », eu égard à 34 postes supprimés, des « coupes à la hache demandées par le gouvernement ». M. Moly, selon lequel la « hausse démographique constante » est niée par l’Etat, accuse les six parlementaires UMP catalans, « incapables d’intercéder », et appelle la population à « faire part de sa révolte ».

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