Les derniers recensements effectués dans la région de Girona indiquaient dans les premiers jours de cette année la présence sur le territoire de près de 20% d’étrangers de toute origine. Au delà du taux global, des disparités territoriales ont été remarquées, malgré une nette amélioration. Ainsi, si la capitale Girona affiche un chiffre moyen de de 19,88%, la ville de Castelló d’Empúries, qui abrite le vaste zone touristique d’Empuriabrava, entre Figueres et Roses, affiche 50% d’étrangers alors que Salt, Lloret de Mar et Ullà se situent autour de 40%. Globalement, les villes et villages de la région frontalière de l’Alt Empordà comme La Jonquera ou Figueres tournent autour des 30%. A l’inverse, la localité de Meranges ne recense aucun étranger. Seules quelques petites localités affichent d’ailleurs des taux faibles. Globalement la majorité des principales villes de la région présentent un taux tournant autour des 20 %, situé dans la moyenne, comme Sant Feliu de Guíxols, Olot, Blanes ou Banyoles. En dépit de son important dynamisme migratoire, le plus fort de la Catalogne du Sud, la région de Girona est dotée d’un bon équilibre territorial et évite ainsi les ghettos pour immigrés riches ou pauvres, gage d’équilibre social.
