La Clau
TGV Perpignan-Montpellier : Georges Frêche évoque des « pressions » sur le gouvernement

Le président de la région Languedoc-Roussillon profite de la visite de Nicolas Sarkozy, aujourd’hui dans la ville de Nîmes, pour lui adresser un courrier de défense du maillon du TGV Perpignan-Montpellier, peu ou prou oublié par l’Etat. Employant l’argument de la poussée démographique de sa région, « de 10% depuis 1999 », M. Frêche, qui oser dénoncer calmement des « pressions qui sont exercées sur le Gouvernement pour choisir de prioriser d’autres tracés », revendique la volonté populaire consignée par un « dernier sondage SOFRES » selon lequel les grands travaux, dont le TGV, sont jugés « utiles » par 87% de ce qu’il nomme les « Languedociens ». M. Frêche annonce également sa volonté de dynamiser un maillage simplement voué à « marier l’Europe du Nord à celle du Sud », vouant implicitement la partie catalane de la Ligne à Très Grande Vitesse au simple rang de territoire traversé, dans le cadre d’une question qui « dépasse largement l’intérêt du Languedoc-Roussillon ». Par ailleurs, selon M. Guillaume Pepy, président de la SNCF présent jeudi dernier à Perpignan, la création de la ligne TGV « Montpellier-Perpignan » pourrait devenir une réalité en 2020.

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