Unis dans la galère ferroviaire, les maires de Cerbère et Portbou étaient hier face à la presse de Girona en vue du sommet international consacré les 18 et 19 novembre à leur problématique commune. Cerbère et Portbou, enrichies par la frontière puis menacées par son effacement, dépendent du train pour 65% de leur économie et souhaitent vaincre le pessimisme : si le TGV Perpignan-Barcelone, dès 2012, doit rendre caduque « leur » ligne côtière, celle-ci doit être réaffectée à une desserte de proximité dotée d’un convoi toute les 30mn et d’un passage frontalier enfin fluidifié, selon M. Vega. Les trains internationaux seraient ainsi affectés à la Grande Vitesse et la ligne actuelle multiplierait par 3 le transport de marchandises, notamment dangereuses. Mais la problématique, identique au Nord et au Sud, engendre des stratégies contrastées, M. Vega mobilisant les maires des communes voisines de Roses et Llançà sur un projet offensif, la CGT organisant aujourd’hui mercredi une manifestation de défense de la gare de Cerbère et des installations annexes, dont 100 emplois devraient être supprimés par la SNCF.
