Le retour en scène, hier, de l’ex-maire de Perpignan Jean-Paul Alduy, dans la course municipale, aurait pu dissuader François Rivière, le dernier venu dans le paysage politique des Pyrénées-Orientales, en mission interministérielle pour la Ville avant de tomber le masque et de se déclarer, le 16 avril, candidat, de « sensibilité de droite ». Au contraire, M. Rivière réagissait hier en envoyant une salve à l’ex-maire : « La ville de Perpignan a connu cette semaine l’anniversaire record de 50 ans de présence de la famille Alduy aux commandes de la ville ». Faute de notoriété, s’appuyant sur le « changement », François Rivière s’appuie désormais sur le seul atout imparable de la virginité en lançant « l’ensemble des protagonistes des élections municipales sont à nouveau réunis » et se pose en meneur de « la seule liste de large rassemblement qui va incarner un vrai renouvellement », pour un « Nouveau Perpignan ». A ce jour, un seul colistier de la période 2001-2009 de Jean-Paul Alduy, Mme Michelle Capdet, est entré en dissidence pour rejoindre M. Rivière, dont la campagne discrète, amorcée voilà plusieurs semaines, est dirigée par Luc Lacoste, ancien Directeur Général du Groupe Epolia, qui fait également partie du lot de la nouveauté.
