La Clau
Tayeb Derraz, l’islamiste de la Salanque, une «machine à distribuer la mort»

Le procès des deux individus qui préparaient une action islamiste sur la base militaire du Fort Béar, à Port-Vendres, s’est achevé à Paris le 6 avril. Ces deux Toulousains, Mounir Diawara, âgé de 23 ans et Rodrigue Quenum, âgé de 22 ans, ont combattu en Syrie dans les rangs jihadistes, du 28 mai au 12 août 2013. Soupçonnés de prosélytisme à leur retour, ils ont été condamnés par la cour d’assises de Paris à 15 ans d’emprisonnement ferme, assortis d’une période de sûreté des deux tiers. Leur procès a permis d’évoquer un autre militant fondamentaliste musulman, Tayeb Derraz, originaire de la commune de Saint-Hippolyte, dans la région de la Salanque. Né en 1995 à Perpignan, parti lui-même en Syrie, iI aurait croisé les deux Toulousains, la veille de son départ, le 9 décembre 2013.

Les enquêteurs qualifient ce Catalan de « machine à distribuer la mort », au regard des photos et vidéos qu’il a postées depuis les zones de combat. Tayeb Derraz y exécute un soldat de l’Armée syrienne libre (ASL) d’une balle dans la tête et tue d’une balle dans le dos des prisonniers alignés. Cet homme concerné par un mandat d’arrêt international a été régulièrement cité dans les débats aux assises.

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