La Clau
Le Conseil d’Etat annule les municipales, et Perpignan entre en campagne

Le secret de polichinelle en circulation depuis plusieurs semaines en Pays Catalan est intervenu cet après-midi à 14h : le Conseil d’Etat, à Paris, a signalé l’annulation du scrutin municipal de Perpignan, suite à l‘affaire dite de la « chaussette » qui trouble le jeu politique de la ville depuis plus d’un an. Cette décision de la plus haute juridiction française ouvre immédiatement une campagne politique ardente, dont la brièveté peut occasionner des argumentaires superficiels. Le catalogue des listes en présence, pour des élections probables les 17 et 24 mai, devrait ressembler à celui de mars 2008 : le maire sortant Jean-Paul Alduy, soutenu par l’UMP, devrait affronter Jacqueline Amiel-Donat, soutenue par le PS, CDC, le PRG, le MRC et probablement le PC, elle-même concurrencée par le divers gauche Jean Codognès associé au Modem. Une liste du Nouveau Parti Anticapitaliste allié à Lutte Ouvrière, et une autre du centriste Raymond Faura, « PolitiCat », devraient également apparaître. Deux inconnues majeures persistent : le score du Front National, présent en mars 2008 dans l’unique triangulaire de France pour une ville de plus de 100.000 habitants, et le partage des tâches entre François Rivière, parachuté proche de l’UMP, et de Jean-Paul Alduy, dont le plan global pour la ville, portant sur 2020, ne prévoyait pas une interruption en 2009.

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