Alors qu’entre en vigueur aujourd’hui, mercredi 15 avril 2009, le nouveau système de plaques d’immatriculation françaises, adaptant désormais les voitures, motos et camions neufs, aux normes européennes, la campagne lancée à Perpignan le 20 février en faveur d’un identifiant territorial catalan est mal engagée. Le parti centriste Convergence Démocratique de Catalogne, à l’origine de cette initiative, qui rassemble à ce jour 12.000 signataires, dont une moitié à travers le site www.jamaissansmaplaque.com, pointe du doigt le président de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche. Celui-ci, suspendu du Parti Socialiste, et déclaré favorable, le 20 février, au distinctif territorial différencié du Languedoc pour les véhicules des Pyrénées-Orientales, reste silencieux depuis, malgré les sollicitations de l’organisation politique, par ailleurs partenaire du PS à Perpignan. Celle-ci indiquait hier un possible « double-langage de Georges Frêche », malgré un « vaste élan de citoyenneté » et un « succès populaire », qui imposeraient désormais, pour mener à bien ce projet identitaire, un appui de M. Frêche auprès du Ministère de l’Intérieur. L’échéance arrivant à son terme, CDC s’inquiète et suppose que le patron régional « n’assumerait pas ».