La Clau
Perpignan : J.P. Alduy réfute la « fraude massive » énoncée par le Conseil d’Etat

Après la révélation de l’avis du rapporteur public, Isabelle de Silva, devant le Conseil d’Etat, réclamant, hier à Paris, l’annulation des élections municipales de Perpignan suite à l’affaire des bulletins cachés dans les chaussettes du président du bureau de vote numéro 4, la tension augmente encore. La déclaration, hier en début d’après-midi, de Mme de Silva, lançant « il est difficile de juger qu’il n’y a pas eu fraude, et même fraude massive», fondée sur une proximité arithmétique entre les 574 voix d’écart obtenues par l’UMP Jean-Paul Alduy, face à la socialiste Jacqueline Amiel-Donat, et le nombre de votants du bureau incriminé, soit 885 voix, justifiant l’annulation des élections, fait bondir M. Alduy, suite à une interview radio de Mme Amiel-Donat, reprenant les propos du rapporteur.

Après s’être déclaré « victime » de « mensonges », le maire, en contradicteur, affirmait en soirée, par communiqué, que « le Rapporteur Public du Conseil d’Etat n’a pas parlé de « fraude massive » (…) mais s’est contenté d’observer les faits commis sur le Bureau N°4 », puis rappelait que son appel au Conseil d’Etat portait exclusivement sur le bureau n°4 et que son équipe s’est portée parties-civiles contre « cette fraude électorale ». Citant le Rapporteur Public, « Ni Jean-Paul Alduy, ni son équipe, ne peuvent être accusés de fraude », le maire menacé pronostiquait enfin, en cas de nouvelles élections, « la défaite de ceux qui font courir des mensonges dans toute la France ».

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