En octobre 2008, la ville de Figueres, capitale de la région du Alt Empordà, accueillait la première édition de « The Figueres Conference« , avec pour thème la mobilité durable et les compétences municipales. Parmi les conférenciers, se trouvait le Londonien Richard Elelman, également conseiller municipal éco-socialiste de Figueres, en charge de l’Environnement et de la Qualité environnementale. Pour passer à l’acte au-delà des bonnes intentions, voici qu’en mars 2009, la municipalité, qui souhaite réduire de 35% ses émissions de CO2 à l’horizon 2020, recevait le premier autobus électrique de Catalogne.
Après des soucis initiaux liés à l’autonomie de ses batteries, le véhicule propre, d’un coût de 208.000 euros, finissait par séduire les usagers des transports publics de la ville.
Le véhicule, qui devait être largement subventionné, n’a finalement reçu qu’une aide de 70.000 euros, directement issue de Catalogne, alors que l’Union Européenne semblait associée à l’acquisition. Mais l’engagement continental devrait être foncièrement différent avec l’arrivée d’un second autobus électrique, celui-ci financé en intégralité par l’UE. Ce véhicule en reste d’ailleurs la propriété, au titre d’une expérimentation en matière de suivi, répercussions et avantages réels du véhicule, jusqu’à présent mis en circulation exclusivement dans des grandes villes. M. Elelman, selon lequel la crise économique pourrait retarder de quelques mois la livraison de ce nouvel autobus, initialement prévue pour fin 2011, confie à son successeur l’honneur d’en assurer l’accueil. En effet, cet élu britannique souhaite profiter des élections municipales de mai 2011 pour mettre fin à son rôle de conseiller municipal de Figueres.
