Ce mardi vers 16h, le directeur général des services de la mairie, Francis Montor, a été libéré de la maison d’arrêt de Perpignan, moins de trois jours après le suicide du maire ex-UMP de Saint-Cyprien, Jacques Bouille, dont les obsèques se dérouleront ce jeudi. Incarcéré le 3 avril après une mise en examen pour « complicité de détournement de biens publics » concernant les réserves d’objets d’art présentes dans la ville, et la gestion d’affaires immobilières, encore opaque, M. Montor, âgé de 57 ans, est considéré comme un proche du maire défunt, dont il aurait service d’intermédiaire. Sa remise en liberté, troublante à la suite d’un événement brutal concernant la mort d’un homme, répond au choix de la cour d’appel de Montpellier, après une vidéoconférence établie avec l’intéressé, qui a argué de l’insécurité présente au sein du centre pénitentiaire de Perpignan. Selon l’avocat de M. Mantor, cette libération, programmée depuis plusieurs jours, est une simple coïncidence, sans lien avec le malheureux destin du docteur Jacques Bouille. Dans le cadre du scandale qui affecte Saint-Cyprien depuis bientôt 6 mois, une seule personne, M. Rolland Mantellassi, chef du service de l’Urbanisme de la Mairie, incarcéré le 25 février, reste en prison, à Perpignan.
