La Clau
Sabotage sur la ligne TGV Bruxelles-Perpignan, hier soir à Narbonne

La ligne de TGV Bruxelles-Perpignan a été la cible d’un acte malveillant, hier soir vers 23h15 aux alentours de Narbonne, en Languedoc, lorsqu’un convoi a percuté deux plaques de béton posées sur la voie, dans ce qui constitue une très vraisemblable opération de sabotage organisé. Le TGV est finalement entré en gare de Perpignan avec une heure de retard, sans qu’aucun autre train ne soit affecté. Aucun blessé n’est à relever mais l’avant du train a été endommagé lors de cet incident, le plus au Sud d’une série entamée ces derniers jours. Déjà, dans la nuit de vendredi à samedi, des tiges de fer fixées sur des caténaires, fils électriques qui surplombent les voies, avaient provoqué de graves perturbations dans trois départements d’Île de France, affectant gravement le trafic sur les lignes à grande vitesse dont la liaison Lille- Paris. Selon le secrétaire d’Etat chargé des Transports Dominique Bussereau et le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, il existe actuellement en France une volonté de saboter. Pour sa part, la SNCF indique n’avoir pas reçu de revendication de ces actes. Des « instructions de fermeté » ont été données samedi la ministre de la justice par Rachida Dati pour que les auteurs des actes soit traduits au plus vite devant la justice.

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