La Clau
Qualité de l’air: Perpignan frôle la pollution

L’absence d’industries chimiques et de flux routiers dignes des conurbations n’empêchent pas une dégradation certaine de la qualité de l’air en Pays Catalan. Habituelle en période estivale, l’augmentation des taux de particules indésirables atteint, depuis ce vendredi, le niveau 7 sur l’échelle choisie par l’organisme AIR Languedoc-Roussillon (AIR LR). Cette valeur, relevée en temps réel sur la partie la plus urbaine de l’agglomération Perpignan-Méditerranée, ne constitue pas un cas isolé dans le département des Pyrénées-Orientales. Dans le secteur de la basse-Cerdagne, notamment sur l’agglomération de Bourg-Madame / Puigcerdà, une importante quantité de dyoxyde d’azote est en effet relevée ce week-end. Mais en Roussillon, le niveau observé est le plus élevé de l’alerte orange, au-dessus de laquelle est situé l’alerte rouge, dont le plafond est établi au niveau 10. Les critères de pollution mesurés par les capteurs d’AIR LR concernent le dioxyde de souffre, produit par les industries, le dioxyde d’azote, qui émane générale des véhicules et des systèmes de chauffage, et l’ozone, également émis par les transports, via les hydrocarbures.

Le véritable fleuve de véhicules présent à Perpignan ce vendredi, dans le cadre des départs de vacanciers vers le Nord, semble être en cause dans cette dégradation. En 2007, dernière année d’étude exhaustive de la qualité de l’air dans la région de Perpignan, AIR LR a relevé 41% de nuisances imputables aux émissions de gaz de transports routiers et 17% issus de l’industrie et du traitement des déchets.

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