La Clau
Les anti-THT n’excluent pas de nouvelles manifestations

Le président du collectif anti-THT Jean-Jacques Planes est prêt à redescendre dans la rue si les entreprises Réseau de Transport d’Electricité (RTE) et son homologue espagnole REE refusent que des scientifiques indépendants contrôlent les travaux d’enfouissement de la ligne à Très Haute Tension entre Baixàs, en Roussillon, et Santa Llogaia, en Alt Empordà, prévus de 2011 à 2013. Cette éventualité a été communiquée hier à Baho, en plaine du Roussillon, à l’occasion d’un débat lors duquel le directeur du Centre de Recherches Indépendantes sur les Rayonnements Électromagnétiques Pierre Le Ruz a considéré indispensable que les câbles soient isolés par des matières de très bonne qualité et enterrés à une profondeur d’au moins 1,20m. Pour sa part, le docteur gironais Joan Martí a indiqué que les THT aériennes, selon la solution envisagée au Sud de Santa Llogaia, favorisent le cancer de la peau et la leucémie en cas d’exposition prolongée. Le 28 octobre, une causalité entre une THT aérienne et des troubles sanitaires sur les animaux a été établie par la justice, condamnant RTE à verser 390.648 euros à un éleveur corrézien dont les bêtes, exposées à une ligne, subissent un faible taux de natalité et une mortalité infantile élevée.

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