La Clau
Le débat sur le financement des partis politiques s’ouvre en Catalogne du Sud

Plusieurs nouveaux détails dévoilée à propos de « l’affaire Millet », un scandale financier survenu le mois dernier autour de l’ancien directeur de la fondation Orfeó Català-Palau de la Musique de Barcelone, portent sur les aides économiques offertes par cette institution à plusieurs partis politiques. Ainsi, le Partit per la Independència, dissous, fondé par Àngel Colom, actuellement membre du parti de centre-droit Convergence Démocratique de Catalogne (CDC), ou la fondation Trias Vargas, rattachée au même parti, réactivent le débat sur le financement des partis et le rôle des fondations. Le secrétaire adjoint de CDC, Felip Puig, a assuré cette semaine que certaines fondations associées à d’autres partis ont été financées «à 100%» avec de l’argent public, avant de citer la Fondation Rafael Campalans, rattachée au PSC, le Parti dels Socialistes de Catalogne, qui reçoit des aides de collectivités à majorité socialiste. Joan Ridao, secrétaire général d’ERC, parti de centre-gauche indépendantiste, a signalé quant à lui qu’il est «légal» qu’une fondation culturelle donne de l’argent à une fondation proche d’un parti, mais que cela n’est pas «moral». Ces déclarations préfigurent un débat sérieux sur le contrôle des subventions publiques et du financement du partis politiques, apte à ébranler le système politique sud-catalan.

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