La Clau
L’assassin de la gare de Perpignan est-il le Valencien Esteban Reig ?

Après l’interrogatoire de 500 témoins, et 120 gardes à vues, le mystère des « crimes de la gare de Perpignan » pourrait être percé, selon une révélation effectuée ce mardi par le Journaux du Midi. La justice vise un homme décédé, Esteban Puig, originaire de la ville d’Alzira, située dans la région de la Ribera Alta, au Pays Valencien, dont l’ADN est analysé pour confirmer des suppositions issues d’une parenté troublante entre plusieurs affaires. Suicidé en prison en 2002, à l’âge de 47 ans, Esteban Reig est l’auteur d’un meurtre commis en 2000 à Lyon. Le procédé, et, notamment, les mutilations infligées à sa victimes, pourraient être rapprochées des calvaires des deux catalanes Mokhtaria Chaïb, assassinée le 20 décembre 1997, et Marie-Hélène Gonzalez, le 16 juin 1998, très probablement des mains d’un même agresseur. La disparition des deux jeunes femmes, peu avant, dans le quartier de la gare de Perpignan, avait suscité un climat d’interrogations et de crainte inédit. Selon les indications fournies par le procureur de la République de Perpignan, Jean-Pierre Dreno, des expertises génétiques sont menées ces jours-ci, 12 ans après les faits, à partir d’échantillons ADN masculin collectés sur les effets personnels et le corps des deux victimes.

Partager

Icona de pantalla completa