Alors que l’arrivée du nuage radioactif en provenance de la centrale nucléaire de Fukushima, située à près de 7000 km du Pays Catalan, est prévue ce mercredi, un système de mesures à la portée de tous a été annoncé ce mardi. Bien que la propagation en provenance d’Asie ne comporte aucun risque pour les populations, l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) joue la prudence, en mettant à la disposition des curieux ses relevés de présence de particules radioactives. A Perpignan, ce mardi à 11h30, un volume de 150 nanoSievert/heure était relevé lors des dernières heures, selon l’unité de mesure employée dans l’évaluation des radiations. Un volume d’1 nasoSievert étant un million de fois plus faible que la dose jugée dangereuse, les risques sur la santé sont nuls. L’indication fournie correspond en réalité à une simple radioactivité naturelle, les niveaux relevés n’ayant subi aucun changement.
Selon les chiffres moyens relevés sur l’année 2010, Perpignan a occupé la 10ème position des villes françaises en matière de radioactivité, avec 137,5 nanosievert/heure, tandis que le Pic du Canigou en présentait 170,9. En cas d’augmentation du rayonnement gamma dans l’air des Pyrénées-Orientales et de France, le réseau Teleray diffusera une alerte automatique. La plupart des 158 capteurs installés en territoire français l’ont été, par prudence, après la catastrophe de Tchernobyl, en 1986.
