La Clau
La pollution à l’ozone progresse autour de Perpignan

Il y a un an, en juillet 2009, La Clau révélait le contenu d’un rapport discret de l’Institut de Veille Sanitaire (IVS), qui imputait à la pollution la mort de 39 personnes par an, et plus de 200 cas de difficultés cardio-respiratoires. Mais les nouveaux chiffres, qui détaillent l’année 2009, indiquent une augmentation de la pollution à l’ozone. Alors que 2008 avait supposé 48 journées de franchissement des seuils admis par l’Organisation Mondiale de la Santé, 2009 a connu 61 journées. Selon les critères communément admis, le soleil, la chaleur et l’absence de vent produisent la pollution à l’ozone, car ce gaz stagnant dans les villes, notamment par apport de la pollution automobile, n’est pas évacué. Dans un ensemble de communes composé de Rivesaltes, Saint-Estève, Saleilles, Cabestany, Pollestres, Alénya, Saint-Nazaire ou encore Canet, ce phénomène a doublé depuis 1999, mais a été dépassé lors de l’année caniculaire 2003, marquée par 64 jours critiques. Ce désagrément, imperceptible par la plupart des habitants, a cependant reculé en 2009 à Perpignan intra-muros, où le temps de pollution a été divisé par trois depuis 2000, pour atteindre 12 jours en 2009, mais avec un pic à 44 jours en 2003.

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