La Clau
La Commission européenne condamne la trop forte pollution de Barcelone

En 2010, Barcelone a dépassé les seuils de pollution autorisés par la Commission Européenne (CE), qui fixe désormais à 40 microgrammes par mètre cube la limite légale de présence d’azote dans l’air. Lors du premier trimestre de l’année dernière, les Barcelonais ont respiré jusqu’à 64 microgrammes dans le quartier de la gare de Gràcia-Sant Gervasi, très fréquenté par les véhicules de tous types, après qu’un niveau de 55 microgrammes ait été enregistré sur l’ensemble de l’année 2009. Les habitants de la capitale catalane sont par conséquent excessivement exposés à ce gaz toxique, émis par le trafic routier, et source d’irritations du système respiratoire. Face de cette situation difficile à contrôler, la mairie de Barcelone et le gouvernement de Catalogne se voient obligés, en ce début d’année, à demander un moratoire à l’Union Européenne, par impossibilité de respecter la directive européenne 2008/50, qui prévoit des sanctions économiques. Cependant, une suite de mesures de la qualité de l’air réalisée fin 2010 par la la mairie de Barcelone et le gouvernement de Catalogne indique que les émissions incriminées se rapprochent du niveau légal, en atteignant 50 microgrammes par mètre cube sur plusieurs stations de mesure installées dans la ville. Le gouvernement, qui réunit cette semaine les données relevées à Barcelone et dans 15 villes alentours, avant de les envoyer à Bruxelles, affûte ses arguments. Selon son ministère-département catalan du Territoire et du Développement durable, qui a communiqué sur le sujet la semaine dernière, Barcelone a d’ores et déjà lancé de « sévères mesures en vue d’améliorer la qualité de l’air ».

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