La Clau
J. Bouille, maire de Saint-Cyprien, victime d’un « acharnement politique et médiatique »

La disparition brutale de Jacques Bouille, maire de la commune de Saint-Cyprien, samedi 23 mai, a ouvert une longue liste de condoléances émanant notamment du président de l’UMP catalane, Daniel Mach, de l’ex-maire de Perpignan, Jean-Paul Alduy, de la secrétaire nationale du Parti Socialiste Martine Aubry ou encore du secrétaire fédéral du Parti Communiste des Pyrénées-Orientales, Nicolas Garcia. Celui-ci réagissait ce lundi en dénonçant vivement, au sujet de l’emprisonnement du notable, « la proportionnalité de cette détention », à titre préventif, face aux « délits supposés » de corruption, et n’hésitait pas à désigner un « acharnement politique et médiatique (…) sur un homme plus que sur une affaire ». Cette déclaration, la plus véhémente de toutes, complète une série qui contient celle de la ministre de la justice Rachida Dati, estimant dimanche que la fin tragique de M. Bouille « posait le problème des conditions de détention provisoire ». Dans cet après-Bouille, la situation à Saint-Cyprien n’invite pas à l’apaisement, après l’annonce, ce lundi, d’une élection interne de l’ex-numéro 2 du conseil municipal, Pierre Fontvieille, prévue mardi prochain malgré l’opposition du candidat Nouveau Centre Thierry del Poso, exigeant une démission en bloc de la majorité UMP, tandis que l’opposante PS Marie-Pierre Sadourny Gomez observe plus de discrétion.

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