La Clau
Grève de la faim d’un militant présumé de l’ETA à la prison de Perpignan

Un détenu du centre pénitentiaire de Perpignan, membre présumé de l’organisation indépendantiste et terroriste basque ETA, a entamé jeudi, 7 avril, une grève de la faim. Cette information, révélée ce lundi soir par les autorités judiciaires, concerne un partisan des solutions violentes, Inocencio Soria Valderrama, âgé de 61 ans, dont la libération est pourtant prévue mardi prochain, 19 avril. Par cette action, le militant souhaite exprimer son refus d’une possible remise aux autorités espagnoles. Défendu depuis Bayonne, au Pays Basque Nord, par le Comité de défense des prisonniers basques Askatasuna, il revendique le droit de pouvoir vivre, à l’issue de sa peine, en pleine liberté dans son pays. Condamné à 10 ans de prison en 2004, l’intéressé a été interpellé en avril de cette même année, en compagnie de deux autres membres présumés d’ETA, dans une résidence située dans la ville de Châtellerault, dans le département de la Vienne. Ce lieu servait d’atelier pour la confection d’appareils électroniques utilisés dans des systèmes explosifs. Selon ses déclarations, obtenues depuis le Pays Catalan, M. Soria Valderrama souhaite, « par cette lutte », pouvoir « protester contre le risque de mauvais traitements qu’il encourt entre les mains des agents espagnols ». Le dernier lien avéré entre ETA et les Pyrénées-Orientales, dans un rôle actif, celui de base arrière, date de 2009. Le 18 avril, 3 militants présumés avaient été arrêtés dans la commune de Montauriol, dans la région de l’Aspre, trois jours après l’interception d’une militante de la même organisation, aux alentours de Perpignan.

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