La Clau
En Vallespir et Cerdagne, le Bâtiment doit mieux s’adapter aux risques de séismes

Le tremblement de terre meurtrier du 2 février 1428, qui a causé des dégâts historiques, entre autres dans les régions du Vallespir et de la Garrotxa, est parfaitement oublié, mais la réalité des risques persiste. Bien plus récemment, le séisme survenu le 18 février 1996, avec Saint-Paul le Fenouillet pour épicentre, a rafraîchi les mémoires, tandis que les normes de sécurité et les diagnostics techniques s’imposaient lentement, en particulier dans la construction des immeubles. Dimanche 24 octobre, le Journal Officiel de la République Française a publié deux décrets visant à renforcer la prévention concernant ce type de risques naturels. En accompagnement, une nouvelle carte, relativement précise, signale clairement des « zones de sismicité moyenne » dans les régions du Vallespir et de Cerdagne, tandis que le reste du territoire, dont la plaine du Roussillon, comporte un risque « modéré ». A partir du 1er mai 2011, ces dangers potentiels seront reportés sur 5 zones de sismicité distribuées sur l’ensemble du territoire français, nouvellement définies. Les décrets concernent en particulier les bâtiments, équipements et installations « à risque normal », pour lesquels « les conséquences d’un séisme demeurent circonscrites à leurs occupants et à leur voisinage immédiat ». Valable pour la Cerdagne et le Vallerspir, voire plusieurs secteurs voisins, un arrêté publié le même jour précise les nouvelles normes de construction parasismique applicables à ces bâtiments.

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