La Clau
En 2012, un observatoire des risques de tsunamis en Pays Catalan et en Méditerranée

La possible psychose issue de la castastrophe survenue au Japon, consistant en un séisme suivi d’un tsunami, relance un vieux projet français. Un centre d’alerte aux tsunamis pour l’Atlantique nord-est et la Méditerranée occidentale (CENALT) fonctionnera ainsi en milieu d’année prochaine en France. Cette structure nouvelle, soutenue par un budget de 14 millions d’euros fournis par le ministère de l’Intérieur et le ministère de l’Ecologie, devra détecter tout mouvement sismique suspect, en prenant pour base les épisodes de tremblements de terre ayant entraîné des raz-de-marée. Au cours du XXe siècle, ces phénomènes, d’intensité nettement inférieure comparée au récent drame asiatique, se sont illustrés par 911 exemples dans le monde, dont 10% spécifiquement en Méditerranée.

Le Pays Catalan, dont le littoral ne connaît actuellement que des risques en matière d’innondations saisonnières, fera partie des zones géographiques surveillées par la nouvelle structure, qui sera étrangement installée dans la ville de Bruyères-le-Châtel, située dans le département de l’Essonne. Notamment gérée par le Centre National de Recherche Scientifique (CNRS) et le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), elle devrait permettre de réduire la capacité d’alerte en cas de menace maritime, de 30 mn actuellement, à seulement 15 mn. Les mini-tsunamis relevés à proximité du Roussillon, se sont cependant tous déroulés à plus de 400 km de distance, en 1887 dans le secteur de la ville de Cannes, ou encore en 1979 aux environs de Nice, et aux Îles Baléares, en 2003. Les vagues exceptionnelles n’ont cependant jamais dépassé une hauteur supérieure à 2,50 mètres.

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