Le secrétaire d’Etat chargé des Transports rejoint le Pays Catalan ce matin pour se recueillir dans la chapelle ardente installée à l’Hôpital de Perpignan, où reposent deux des sept membres de l’équipage de l’Airbus A 320 qui ont péri hier lors du crash, au large de la commune. Les recherches, interrompues hier à 23h face à une marinade à 50 km/h, reprennent ce matin, en vue de repérer les cinq corps restants. L’avion, qui transportait deux pilotes allemands et cinq néo-zélandais, dont un inspecteur de l’aviation et trois ingénieurs, devait ultérieurement rejoindre Francfort et aurait tenté un amerrissage après avoir effectué plusieurs survols de Perpignan, hier après-midi. Pour déterminer les circonstances de l’accident, inconnues selon le propre aveu de l’avionneur Airbus, une équipe de plongeurs démineurs partis hier soir de Toulon doit localiser ce matin les boîtes noires de l’appareil, sorti des usines de Toulouse en juillet 2005. Conformément aux règles internationales en matière d’accident aérien, le Bureau d’Enquête et d’Analyse pour la sécurité de l’aviation civile est présent à Canet pour diriger une enquête. Hier soir, un navire de sauvetage maritime stationné au Port de la Selva, sur la côte du Sud, était prêt à participer aux opérations.
