La mise en détention provisoire du tout nouveau maire de Saint-Cyprien, Pierre Fontvieille, hier soir à 20h à la prison de Mailloles de Perpignan, a suivi la mise en examen de deux autres personnes, dont le rôle exact dans le puzzle du système Bouille, du nom de l’ex-maire, apparaît lentement. Ainsi, le fonctionnaire de la police nationale, Alexis Abat, 52 ans, membre du Parti Socialiste et candidat sur la liste « Perpignan plus juste » placée dans la course des municipales de Perpignan, a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire strict, hier, en fin de journée, après avoir échappé de justesse à la prison. Les faits d’ « entrave à la justice » qui lui sont reprochés, à l’identique de M. Fontvieille et M. René Montalat, géomètre et adjoint de la commune, concernent pour sa part une position d’interface dans le domaine du renseignement, partagé avec M. Montalat, au bénéfice du premier magistrat. Selon les premiers éléments, le maire recevait de M. René Montalat des informations fournies par M. Abat concernant les bruits de l’affaire. Ce système à l’intérieur du système semble avoir placé ces trois acteurs en prolongateurs du mode de gestion mis en place per Jacques Bouille, mort par suicide, le 24 mai.
