Une mortalité importante de goélands, mise à jour le 23 mai, évaluée à 300 oiseaux retrouvés sur l’île de la Corrège de l’étang de Salses et Leucate, éveille des craintes, anticipées par la Préfecture des Pyrénées-Orientales. En dépit d’analyses effectuées sur les goélands, imputant cette mortalité à la « toxine botulinique de type D », maladie dont aucun cas de transmission à l’homme n’a été recensé, les services de l’Etat à Perpignan mettent en avant le principe de précaution. Il est ainsi recommandé de ne pas toucher un cadavre d’animal, oiseau ou autre, ne pas donner un cadavre à consommer à un autre animal, car la maladie est transmissible par ingestion, et signaler d’éventuelles nouvelles découvertes d’oiseaux auprès des services préfectoraux, qui s’engagent à adopter les mesures adéquates. Dans l’hypothèse peu probable de découverte de goélands morts sur des zones éloignées de l’étang de Salses-Leucate, des précautions similaires sont recommandées. Le délai qui sépare l’apparition de ce phénomène de son annonce officielle faite aujourd’hui dévoile une prudence institutionnelle, sur fond sensible de grippe aviaire.