20 jours après la tempête maritime du 26 décembre les premiers chiffres estimatifs arrivent et les démarches en vue d’un classement en catastrophe naturelle, centralisées par la préfecture des Pyrénées-Orientales et pendues au choix du ministère de l’Intérieur, suivent leur cours. Les travaux urgent à Cerbère, la commune littéralement agressée par la llevantada, notamment par une vague gigantesque de 12m survenue vers 19h : ils concernent la rupture de la digue, la fuite de 30.000 m3 d’enrochement de l’anse et les dégâts subis par le port et le quai, pourtant imperturbable depuis 150 ans. Un budget supérieur à 5 millions d’euros est pressenti pour Cerbère, dont l’école et la salle polyvalente, envahis par la mer, exigent plus modestement 50.000 euros. Le port de sa voisine Banyuls doit aussi panser ses plaies, tandis que le reste de la côte est affecté en moindre mesure. Les travaux envisagés à Saint-Cyprien, supérieurs à 1 million d’euros, doivent rehausser le phare du port, enfoncé de 50 cm, et réparer les digues au plus vite, sans quoi le 3ème port de plaisance européen, doté de 4.500 anneaux, reste vulnérable. Dans une vue générale, cette tempête hivernale a davantage atteint les réalisations portuaires historiquement récentes.
