La Clau
Fusillade à Perpignan : Louis Aliot défie Gérald Darmanin

Un mort et plusieurs blessés sont le résultat de la fusillade qui s’est produite dans le quartier Saint-Jacques de Perpignan, à l’aube de ce lundi 9 août. L’échange de tirs, sur fond de trafic de drogue et de règlement de compte, s’est déroulé sur la place Cassanyes, dont le marché quotidien a été annulé derechef. Dans une prise de position express, le maire Louis Aliot (Rassemblement national) annonce un plan anti-drogue à l’échelle de toute la ville, à compter de septembre. Fin juin, il avait agi de façon spectaculaire en faisant murer un débit de cannabis et cocaïne installé dans la cité El Vivès, dans le quartier du Vernet.

Le maire a préalablement pris la parole sur Twitter et Facebook pour dénoncer « la gangrène du trafic de drogue » et son intention de « gagner cette guerre ». Dans un courrier, il a interpellé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin : “Que chacun prenne ses responsabilités et j’espère que l’Etat suivra”. L. Aliot a rappelé avoir demandé dès le début de son mandat la participation de l’Etat à « l’éradication de ces trafics et que nous puissions bénéficier d’effectifs de policiers supplémentaires pour gagner cette guerre. Mais rien ! Le ministre Darmanin préfère la Com’ » .

La fusillade, opérée depuis un véhicule qui a pris la fuite, s’est produite vers 3 h du matin. Elle a provoqué la mort d’un homme de 23 ans, connu des services de police pour trafic de drogue, et blessé trois personnes. Il s’agit d’un règlement de compte entre bandes rivales qui se disputent des zones de vente de trafic de stupéfiants. La police judiciaire de Perpignan est saisie de l’enquête.

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