Le XXIe siècle est celui de l’augmentation de la chaleur, en toutes saison, dans de nombreux pays du monde. Quel sont les derniers scenarii climatologiques concernant Perpignan ? Publié le 4 août, un rapport de l’AFP Interactive, issu de l’étude des relevés de Météo France de 1976 à l’actualité, affirme que le nombre de journées estivales, où la température dépassera 25°C, soit 86 jours par an actuellement, passera à 116 jours en 2050, soit 35 % de plus. Le service d’études de l’Agence France Presse estime que la moyenne de 45 nuits caniculaires par an, relevée depuis 2000, augmentera en moyenne jusqu’à 77 à ce même horizon temporel, voire 88 selon un “scénario pessimiste”… c’est-à-dire près du double !
Plus que 3 à 5 jours de gelées
Soumise à une hausse régulière des températures, Perpignan souffrira des émissions de gaz à effet de serre en subissant entre 103 jours et 120 jours de grosses chaleurs autour de l’échéance 2050. Les données de Météo France donnent lieu à un comparatif climatique intermédiaire, selon lequel les émissions mondiales de gaz à effet de serre ne commenceraient à décroître qu’aux alentours de 2050. Dans cette hypothèse, les températures augmenteront jusqu’à 2,2° dans les zones de plaine du Pays Catalan. Par conséquence, les jours de gelée, soit 7 en moyenne en 1976 à Perpignan, ne seront plus que 3 à 5 en 2050, soit une réduction de 29 à 67% selon les hypothèses.
L’ensemble de ces calculs laisse prévoir une situation propice aux besoins de rafraîchissement artificiel, via notamment la climatisation. Il permet aussi d’envisager une évolution, pour le coup positive, sur l’arboriculture, dont la chute des températures, au moment du bourgeonnement, est un fléau multiséculaire.
