La Clau
Attendue à Perpignan en septembre, TV Sud sort de la tourmente

La chaîne de télévision TV Sud, attendue dans les Pyrénées-Orientales après avoir a été validée fin avril par le CSA, sans encore aucune publication au Journal Officiel, vient de connaître de sérieuses menaces. Ses salariés nous indiquaient le 20 mai « cette fois nous sommes au bord du gouffre » et dénonçaient le retrait de la Région Languedoc-Roussillon, son « partenaire principal ». Sur trois ans, 750.000 euros de subventions publiques, sous forme de messages publicitaires, disparaîtront sur « décision de son président », Christian Bourquin. Propriété du groupe de presse Médias du Sud, TV Sud emploie 62 permanents et regroupe les chaînes TV Sud Camargue-Cévennes, TV Sud Montpellier, La Chaîne de Marseille et « bientôt TV Sud PO », certifiaient les salariés. Sa « mise à mort (…) dans les deux mois », voire fin juin selon d’autres sources, est annoncée.

Bourquin défend France 3 puis se ravise

Le 23 mai, dans un soutien implicite à France 3, Christian Bourquin a précisé en session publique régionalen à Montpellier, qu’une seule télévision régionale a sa place en Languedoc-Roussillon. Ce lundi 26 mai, un dirigeant de TV Sud, Pierre-Paul Castelli, nous soulignait une « décision arbitraire de notre premier client », qui « nous amène aujourd’hui au bord du dépôt de bilan ». Ce mardi 27 mai, la chaîne s’est réservé un « Droit de réponse au président Bourquin« , avant de rencontrer l’intéressé. Enfin, ce mercredi 28 mai, ses dirigeants Pierre-Paul Castelli et Christophe Musset nous révélaient la signature d’un accord avec la Région Languedoc-Roussillon. A l’issue de tergiversations politiques, l’annonce du désengagement régional est reléguée au passé, car « une solution a été trouvée avec Christian Bourquin » après une « longue entrevue ». L’institution, qui lui réservera 500.000 euros, permettra au groupe de se développer « plus sereinement, notamment dans les Pyrénées-Orientales ». TV Sud devrait agrémenter le paysage audiovisuel du Pays Catalan à compter de septembre, avec une équipe de 6 à 8 journalistes.

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