La Commission européenne a confirmé lundi 29 juin le financement des études préalables à la construction de la Ligne à Grande Vitesse Perpignan-Montpellier. Sa participation atteindra 50%. Cette avancée était pressentie en avril dernier, lorsque le Mécanisme pour l’Interconnexion en Europe (MIA) a été sollicité à hauteur de 12,4 millions d’euros, la moitié du budget global. Cette demande, formulée envers l’Etat par le président de la région Languedoc-Roussillon, Damien Alary, a été transmise avec succès à Bruxelles. Pour appuyer son souhait, M. Alary a rencontré le Président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, le 23 février.
La banque européenne sera sollicitée le 9 juillet
Dans un communiqué, M. Alary précise : « Cela constitue une première étape vers un financement européen ». La prochaine étape est prévue le 9 juillet, lors d’une réunion de travail et de persuasion avec la Banque Européenne d’Investissement. Le TGV Perpignan-Montpellier, soutenu en décembre 2014 par l’intégralité des présidents d’agglomération du Languedoc-Roussillon, auprès de Paris, pourrait bien être financé principalement par l’Europe. Cette hypothèse économique et politique était avancée par La Clau dès le mois de mai dernier.