La Clau
Record transfrontalier pour le TGV allemand

Les Lignes à Grande Vitesse transfrontalières européennes connaissent le succès, mais pour certaines seulement. Le Perpignan-Barcelone, fruit d’un partenariat entre la SNCF et son homologue espagnole, la Renfe, a manqué de 20 % l’objectif commercial de sa première année d’exploitation. Son utilisation pratique, soumise à des horaires manifestement étrangers au Roussillon, est handicapée ces dernières semaines par une hausse tarifaire de 25 %. L’absence de mobilisation des milieux économiques et politiques des Pyrénées-Orientales est palliée par une simple page Facebook, qui ne peut assurer le lobbying nécessaire. Le cumul des inconvénients finit par révéler que le TGV Perpignan-Barcelone n’existe pas, en tant que ligne à part entière, mais constitue un maillon européen.

La France a du mal avec l’étranger

Dans une dynamique différente, les chiffres publiés le 15 février par la Deutsche Bahn Aktiengesellschaft (DB) soulignent un record transfrontalier à grande vitesse. En 2014, à bord de ses trains ICE, la société ferroviaire publique allemande a transporté 4,85 millions de personnes vers la France, la Belgique et les Pays-Bas, soit 2 %, 1,5 % et 7 % de plus qu’en 2013. La raison du succès de ces formules est le raccourcissement des temps de trajets. Les lignes les plus demandées, Francfort-Cologne-Amsterdam et Berlin-Hannovre-Amsterdam, ont dépassé Paris-Stuttgart et Paris-Munich.

Partager

Icona de pantalla completa