La Clau
Possible hémorragie d’étudiants à l’Université de Perpignan

Près de 900 étudiants sur les 9500 que compte actuellement l’Université de Perpignan pourraient présenter des velléités de départ vers une autre ville, selon l’ancien Président de l’établissement, Jean-Michel Hoerner, aux commandes de 1997 à 2008. Dans une interview publiée hier par les journaux du groupe Midi Libre, M. Hoerner, qui signale par ailleurs une baisse de 500 étudiants par rapport à l’année 2007-2008, avoue une « inquiétude » quant aux effectifs, dont l’amenuisement pourrait être attribué à la paralysie des cours observée perdant plusieurs semaines de grève, puis de blocage, donnant lieu à des tensions persistantes. L’intéressé, qui indique « Les étudiants étrangers en ont assez », annonce pour les facultés de Lettres des « autres » universités une instabilité semblable à celle de Perpignan, mais insinue une attirance vers les filières de Droit de Montpellier et Toulouse, plus calmes : « de nombreux élèves seraient actuellement en train de négocier leur mutation ». Rouvert en 1979 après avoir été fermé dans le sillage de la Révolution Française, le campus perpignanais peinerait ainsi à gagner en prestige, concurrencé par ses voisins français, auquel il conviendra d’ajouter, dès la mise en service du TGV en 2012, les Universités de Girona, Vic et Barcelone.

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