La Clau
Perpignan Sud, futur phare de l’économie du savoir

A l’horizon 2020, Perpignan aura organisé une vaste zone Sud spécialisée dans l’économie du savoir et les entreprises technologiques, selon un ambitieux projet de l’Association Tecnosud Développement (ATD). Cette structure, fondée en 1995, est présidée depuis fin 2013 par Eric Royer, PDG de la société perpignanaise Nematis et responsable du marketing en ligne de Facilecomm. Cet acteur économique a présenté sa vision novatrice, le 11 février, simultanément à la transformation de l’association en « Pôle d’Expansion Perpignan Sud » (PEPS). Si, à l’origine, l’ATD défendait le cluster Tecnosud, qui abrite le laboratoire Promes du CNRS, consacré à la recherche sur l’énergie solaire à concentration, ou encore les entreprises Tecsol, Solartis et Akinao, la nouvelle génération vise plus loin que cette zone située entre le quartier du Moulin à Vent et la commune de Villeneuve-de-la-Raho. Outre le prolongement baptisé Tecnosud II, dont l’aménagement sera terminé en octobre prochain sous l’impulsion de l’Agglomération Perpignan Méditerranée, elle souhaite englober la zone Porte d’Espagne au Sud, l’Université de Perpignan au Nord, le Chemin de la Fauceille et le Mas Balande à l’Est, ainsi que le tout proche espace agro-alimentaires Agrosud.

Un écosystème en construction

Dans un communiqué, le groupement d’entrepreneurs revendique une extension de zone donnant lieu à un « nouvel espace économique« , constituant un super-cluster de « 500 entreprises du secteur privé, structures publiques et établissements d’enseignement », qui profiteront d’actions« de promotion, de communication, d’aménagement et de développement ». A l’identique de l’union de 700 entreprises sous l’ombrelle Pôle Economique Saint-Charles (PESC) et des 170 autres regroupées et rendues plus visibles par l’Association des entreprises Espace Polygone Perpignan (AEP), le futur Perpignan Sud produira un changement d’échelle. Ce chapelet de zones économiques, appuyé par l’agence Perpignan Méditerranée Investir et Développer, se modèlera une image internationale liée aux technologies, notamment digitales, à la recherche et à l’enseignement. Ce plan stratégique, fondé sur la réunion des dynamismes, aura son volet pratique, car il inclura les services et les commerces à la disposition des salariés. Cet écosystème doit illustrer un fait exceptionnel en Roussillon, celui d’un projet imaginé par le monde économique et non par les milieux politiques, souvent adeptes de schémas administrés, défendus par l’actuel gouvernement mais décriés en Europe et dans le monde.

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