La Clau
Perpignan : aller au Théâtre de l’Archipel « comme quand on allait en France voir du porno »

Le Théâtre de l’Archipel de Perpignan, terminé en juin 2011, retrouve l’actualité après la présentation des premiers détails concernant con fonctionnement, par la voix de son directeur Salvador Sunyer. Hier, à Salt, ville qui jouxte Girona, Sunyer a révélé lors d’une conférence de presse que le théâtre disposerait d’un espace dénommé «Black box», réservé à la création artistique, en collaboration permanente avec le Centre des Arts Scéniques Salt/Girona. Le projet européen sous-tendu par le Théâtre de l’Archipel, appuyé par l’Union Européenne à hauteur de 8,28 millions d’euros pour une période de trois ans, a pour but de transformer Perpignan et Salt/Girona en points névralgiques de la création contemporaine du Sud de l’Europe. Pour se convaincre du succès de ce projet novateur, Salvador Sunyer, qui dirige également le centre théâtral de Salt, a a assuré hier que les échanges entre le Nord et le Sud deviendraient habituels «comme du temps où on allait en France pour voir du porno, pendant la dictature». De son côté, la chef de file socialiste de la Mairie de Perpignan Jacqueline Amiel-Donat, adversaire principale du projet, calcule que le Théâtre de l’Archipel coûtera jusqu’à 355.000 euros par mois jusqu’à 2042, ce qui représente un budget trop important comparé aux capacités perpignanaises.

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