Les effets de la crise, présents sur le marché immobilier du Pays Catalan à quelques exceptions près, persistent dans la commune de Collioure. La ville de la Côte Vermeille, transformée en 40 ans en destination de standing, n’échappe pas à la règle, malgré un prestige parfaitement intact. Avec une réserve de surfaces à bâtir restreinte, et à l’issue d’une année 2009 très mitigée en termes de transactions, les prix sont désormais « stabilisés », mais la demande reste « très faible », selon une estimation publiée ce vendredi par le magazine Capital. A Collioure, les prix de l’immobilier ont observé un recul de 5 à 10 % en un an, avant d’acquérir en 2010 un niveau de stabilité, manifesté par un niveau de 2500 euros le m2 pour les biens situés en marge du centre-ville, notamment sur les parties élevées. En revanche, le seuil de 3000 euros est le plus fréquent pour les maisons et appartements situés en cœur de village, mais avec une importante valeur ajoutée pour les résidences offrant une vue sur la mer, ou le summum colliourenc, consacré par la sacro-sainte vue sur le clocher, justifiant 4500 euros le m2. L’amorce de saison estivale annonce un été particulier à Collioure, où, d’après la publication économique, « le niveau des transactions reste globalement très faible ».
