Après l’ouverture officielle de la ligne Figueres-Perpignan, le 27 janvier dernier, en présence de Thierry Mariani, le secrétaire d’Etat chargé des Transports, vient de donner un coup de fouet au tronçon Perpignan-Montpellier. Ce chaînon manquant de la Ligne à Grande Vitesse (LGV) Barcelone-Paris, passant par Perpignan, sur 160 km, a fait l’objet de la signature de son protocole définitif de financement. Ce document a été validé par M.Mariani, en compagnie de délégués de Réseau Ferré de France (RFF) et de 6 institutions territoriales languedociennes, auxquelles s’ajoutent l’agglomération Perpignan-Méditerranée et le Conseil Général des Pyrénées-Orientales. En termes concrets, le financement des études préalables à la déclaration d’utilité publique à cette partie de la LGV est désormais acquis, à hauteur de 37,8 millions d’euros.
Les études en question, qui ont débuté il y a un an, ont déjà été soutenues par une enveloppe de 5 millions, tandis que le nouvel engagement pris s’élève à 9,450 millions assumés par RFF, également 9,450 millions engagés directement par l’État, et 10,5 millions fournis par la Région Languedoc-Roussillon. Cette dernière a donné son résumé sur les enjeux de ce dossier, dans un communiqué de presse, où elle a rappelé avoir « augmenté le montant de son engagement », à hauteur de 2,2 millions, en décembre dernier.
Les études nécessaires à la construction de cette future ligne Perpignan-Montpellier, dont la mise en fonction devrait être possible à l’horizon 2020, devraient se prolonger jusqu’en 2015. Cette réalisation qui joindra les deux villes en 45 minutes, devra faire l’objet d’une déclaration d’utilité publique cette même année.