La Clau
Le train des primeurs Saint-Charles-Rungis suspendu jusqu’au 1er novembre

De lundi 15 à mercredi 17 juillet, comme l’annonçait La Clau sous forme d’interrogation incrédule, le train de productions maraîchères reliant le marché Saint-Charles de Perpignan au marché parisien de Rungis, a roulé à vide. L’information surréaliste de ce «train fantôme», témoignant de l’Administration de l’économie par l’Etat, a été répercutée par plusieurs dizaines de médias français. Politiquement, l’Etat a suivi la parole de l’ex-ministre de Transports, Elisabeth Bornes, qui s’est engagée à la continuité de cette ligne sans égards pour la réalité, car le Perpignan-Rungis n’a plus de clients. Au passage, les décideurs économiques et politiques ainsi que le grand public ont pris conscience de l’existence de cette jonction ferroviaire qui alimente Paris et la région parisienne en produit frais issus du Pays Catalan, de Catalogne du Sud, d’Espagne et du Maghreb.

Une nouvelle réunion le 11 septembre

La possible disparition de ce train de fret est repoussée, mais la ligne a été suspendue ce mercredi 17 juillet. Elle reprendra le 1er novembre, selon une décision actée ce même mercredi lors d’une réunion du comité de pilotage tenue en préfecture des Pyrénées-Orientales, à Perpignan. Cette décision survient le jour de la passation de pouvoirs, au ministère de la transition écologique, entre François de Rugy et Elisabeth Borne, qui conserve cependant la responsabilité des transports. Les wagons fantômes cessent leur course et la liaison reprendra, sur décision du gouvernement, dans l’attente d’une solution solide, liée à l’économie réelle, non à la politique. Au final, le problème reste entier avant un nouveau comité de pilotage, le 11 septembre. La mise à l’arrêt de ce train induit 25.000 poids-lourds présents sur les autoroutes Perpignan-Paris, sur une période d’un an.

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